J’ai pu partager mon voyage au Népal sur mon Insta : je vous en dis + dans cet article !
Première partie : départ pour Kathmandu
Pendant ce voyage, j’ai tenu un journal de bord ou je mettais sur papier mes pensées et où je racontais certains épisodes vécus pendant cette aventure. Voyager seule sur un autre continent allait me demander quelque part du courage. Celui d’aller vers le strict inconnu. Cela me demanderait aussi de l’assurance pour faire attention à moi, et de l’énergie pour intégrer tous ces nouveaux éléments rencontrés sur mon passage.
C’est un voyage auquel je pensais depuis quelques années. Pas forcément de partir seule, mais de partir tout court. La vie m’a fait me rendre compte qu’il est important de savoir passer du temps avec soi. Et justement, j’appréciais cela de plus en plus.
Au même moment, mon travail me quitte : petite déprime vite soignée en organisant ce voyage.
Ça y est, c’est le bon moment.
Mon voyage au Népal : programme
Au programme :
- visite de la vallée de Kathmandu (5jours),
- formation de yoga et massage un peu plus au nord dans un village (25jours),
- mission humanitaire : soigner par le massage des habitants d’un autre village (1jour),
- trekking à Sailung (3jours),
- safari à Sauraha et visite de la ville (3jours).
- Retour à la capitale et retour en France en passant par Doha.
Le plus difficile était de me rendre compte de ce qui était en train de se passer. J’ai pris un coup une fois arrivée à l’hôtel le 1er jour sans mes repères. Ni mon bagage d’ailleurs.
Et puis j’ai compris que le monde nous appartient. Notre vie nous appartient et notre place est partout là ou notre cœur nous dit d’aller.
Ce n’est pas de la chance, car je me suis donné les moyens de réaliser ce que je souhaitais. Et en même temps je suis reconnaissante d’avoir pu trouver ces moyens. Reconnaissante d’avoir mener à bout ce projet qui me tenait à coeur.
5 jours à Katmandou, capitale du Népal
La seule version que j’avais de la capitale du Népal est celle du livre « HIPPIES » de Paulo Coelho. Une version colorée et peut être philosophique, ou en tout cas assez spirituelle. Un roman dans lequel Paulo nous raconte ses années 70’, en fuite de la dictature brésilienne, en quête de liberté, de vérité et de spiritualité. Arrivé à Amsterdam, il fait la rencontre de Karla, avec qui il part en bus au Népal : la destination phare du mouvement hippie de cette époque.
« Qui veut apprendre à se connaître commence par explorer le monde. »
Arrivée sans mon bagage à l’aéroport
En arrivant à l’aéroport de Kathmandu, mon bagage était encore resté à Doha lors du changement d’avion. En réalité, tous les voyageurs depuis l’aéroport de Paris étions dans le même cas de figure. Nous avions du remplir une formalité pour déclarer notre bagage non réceptionné. Le personnel de l’aéroport nous à ensuite informé qu’ils faudrait appeler le lendemain pour avoir des nouvelles. A priori ils devraient arrivés dans le trajet DOHA – KTM suivant.
Avant de sortir de l’aéroport, j’ai vite pris une puce téléphonique pour pouvoir indiquer mon hôtel au taxi. Que j’ai d’ailleurs payé 10$ pour arriver jusqu’à mon hôtel légèrement excentré de Thamel : le quartier le plus populaire et touristique de la ville.
J’ai réalisé plus tard que ce n’était pas du tout le tarif local pour ce genre de trajet en taxi !!
Le coût de la vie à Kathmandou
A titre d’information : 1 EURO = environ 144 NPR.
Le salaire moyen népalais s’élève à 35000 NPR. Ce qui équivaut à environ 240 EUR. Par ailleurs, 1/4 des népalais vivent sous le seuil de pauvreté.
Un bon repas dans un restaurant local coûte environ 200/300 NPR. Un bon repas dans un restaurant développé pour les touristes = facilement 900 NPR. D’ailleurs, la différence est visible dès l’extérieur : la décoration/devanture sera largement plus aboutie dans les restaurant les plus onéreux, sans pour autant tourner dans le chic. Comprenez là que le niveau de vie est complètement différent au Népal. Un endroit qui nous parait basique en Europe, paraitra complètement luxueux au Népal.
Aussi, dans la plupart des endroits à visiter (Garden of dreams, temple de Swayambunath, Durbar Square…), il faut payer l’entrée. Vous trouverez alors au guichet un prix pour les locaux, et un prix pour les touristes.
Si vous vous demandez comment les népalais reconnaissent les touristes des locaux : je me le suis demandé aussi ! J’ai alors posé la question à une locale rencontrée lors de mon voyage, qui m’a répondu : « La couleur de peau, vos vêtements, votre démarche, votre langage corporel… ». Les amis voyageurs : c’est écrit sur notre front ! Par contre, à la fin de mon voyage, ayant pris des couleurs et portant une tenue népalaise, je me fondais dans la foule hihi.
Autre info qui n’a rien à voir avec le coût de la vie : la pollution est excessive à Kathmandu !! Pour vous donner une idée, l’indice de pollution de la ville est relevée à 160 au 20 avril. Celui de Paris à la même date s’élève à… 36. Mes poumons récupèrent encore 3 semaines plus tard 🤪
La capitale du bruit
Le lendemain, toujours sans mon bagage, après une courte nuit assez bruyante : je fais mes premiers pas dans la capitale. Très vite, je me rend compte du tumulte de la ville.
En quelques mots, Kathmandu c’est :
- environ 28 habitants/m2 (vs 20 habitants/m2 pour Paris, ou encore 6 habitants/m2 à Lille…),
- circulation très dense et klaxons sans modération,
- pollution intense (80% des habitants portent des masques 😷)
- et surtout profit a tout prix sur les touristes (comme dans tous pays pauvre j’imagine).
Une transition un peu brutale pour moi qui préfère le calme pour m’entendre penser.
Ma première destination sera le Garden of Dreams, situé au milieu d’une artère 🚗 mais pourtant si paisible quand on y est 🌸. Coupée de la circulation folle, le jardin nous offre un petit coin nature presque paradisiaque. C’est comme si l’amour porté à chacune des plantes par les jardiniers qui s’en occupent quotidiennement, se faisait ressentir dès qu’on passe le portail d’entrée.
Ressourcée, j’ai pu retrouver de l’appétit, échanger mon argent et m’aventurer dans le quartier de Thamel avant de rentrer dans ma chambre d’hôtel.
Mon sac de voyage arrivera le soir, déposé à quelques rues de mon hôtel par un employé de l’aéroport.
Les jours suivants, j’ai simplement beaucoup marché dans le but de m’imprégner un maximum de l’ambiance de la ville. Même si en tant qu’européenne la vie au Népal est peu onéreuse pour nous : je n’ai volontairement pas pris un seul taxi. Jambes lourdes mais tête remplie !
Les places to be à Kathmandu
Pollution, bruit, chasse au touriste… Il est temps maintenant de vous en mettre plein la vue 🤩 !
Malgré tous ces inconvénients, la capitale est remplie de richesses culturelles et religieuses. Me perdre dans les rue de Thamel m’a fait découvrir de beaux trésors ! En vous promenant sans trop savoir ou aller, vous tomberez facilement sur de nombreux temples bouddhistes ou hindouistes, et parfois même les deux à la fois. Laissez vous guider par votre instinct, vous ne serez pas déçu de la ballade !
Vous pourrez aussi rencontrer des moines qui se baladent dans la ville en tenue traditionnelle rouge ou orange. Certain vous demanderont un peu d’argent. D’autre vous demanderont un peu d’argent contre une bénédiction de leur part en vous mettant un peu de patte colorée sur le troisième oeil. Un façon de vous souhaiter bonne chance et bonne fortune.
Même si la ville a bien souffert du tremblement de terre de 2015, elle se reconstruit de jour en jour et n’a pas perdu de son charme ! Des débris de cette catastrophes sont encore visibles de part et d’autre du quartier, cependant certaines bâtisses sont restées quasi voir totalement intacte. La ville qui se reconstruit garde par chance son cachet. Et dans tous les cas, le nouveau dans de l’ancien ça reste joli à observer.
BREF, en résumé et en photo, les lieux cultes que j’ai pu visiter durant ces 5 jours :
Conseils
Conseil 1 : pour vous déplacer, téléchargez l’application PATHAO si vous voyagez en Asie, c’est le Uber local qui vous permettra de rester sur des prix convenables et d’éviter les négociations démesurées.
Conseil 2 : reprenez le taux de change et sortez votre calculatrice pour faire le calcul avant d’entrer dans le bureau de change. Il y en a beaucoup dans le quartier, et 8x/10 les commerçants essaieront de vous tromper…
Conseil 3 : sauf si vous avez envie d’un « guide », ne vous laissez par faire par les locaux qui viendront vers vous gentiment en s’improvisant guide touristique. La majorité des personnes qui viendront vous voir ne sont pas véritablement des guides. Il n’y a pas de mal à cela, et en réalité ils sont en besoin d’argent car, alors ils se débrouillent comme ils peuvent. Si le coeur y est, foncez ! Sinon, ne pensez pas recevoir des explications expertes sur l’histoire de la ville 😋
Conseil 4 : si vous cherchez à manger bon et local, ne vous laissez pas tenter par les restaurants élaborés pour les touristes. Demandez aux commerçants au locaux des bonnes adresses, ils vous partageront leurs bons plans avec grand plaisir. Faites confiance à ce que vous ne connaissez pas.
Conseil 4bis : attention estomac fragile, ils mangent tous très épicé 🌶️ 🥵 , n’oubliez de demander « no spicy please » lorsque vous commandez.
Conseil 5 : N’oubliez pas votre masque et ouvrez grand les yeux !
En tout cas, regardez (ou pas 😄) la série Le Serpent sur Netflix avant de visiter le Népal.
Next steps : stage de yoga et trekking
Et ça, je vous laisse le découvrir dans deux prochains articles ! #staytunned
Melissa
Top article ! ça donnerait presque envie faire ses bagages et de prendre un billet d’avion pour aller découvrir cette culture!